Orchestre d'Harmonie des Chutes nous fait voyager en musique
L'Orchestre d'Harmonie des Chutes ouvrait une fenêtre sur le monde... ce samedi 19 mars 2011 à la Salle Louis-Philippe-Arcand de l'École Secondaire Les Etchemins lors de leur concert printanier.
Dès 20h, plusieurs amateurs avaient répondu à l'invitation pour ce voyage musical autour du monde sur le tapis magique de l'O.H.D.C., dirigé par André Lévesque toujours aussi souriant qu'à l'habitude.
Percutant, exotique, énergique tous les joueurs répondent à la baguette qui les entraîne de l'Amazonie au Moyen Orient, de la forêt vierge au soleil levant et dès les premières notes on voit défiler le payasage avec les yeux du coeur et on entend bien les changements de pays, d'atmosphère;
les gongs de la Chine, les clochettes de la pluie tiède faisant pousser la verdure qui s'y cache puis apparaissent au détour de frêles silhouettes se faufilant à pas menus derrière les ombrelles et murêts les cachant, les préservant des guerriers partant à la chasse sous la foudre des drums battants.
L'orage passé, une complainte celtique nous annonce le retour à la vie et précède la marche du tempo de la terre vibrante sous le renouveau telle que la voyait Peter Graham...les six premiers mouvements d'ouverture nous offrent une fenêtre largement ouverte sur le monde en nous montrant la versatilité de talents des musiciens de l'Orchestre d'Harmonie des Chutes.
La vitalité du directeur musical, M.Lévesque se communique aisément à tous les instruments qui le suivent de l'Amérique du Sud vers l'Irlande et ses vertes prairies en passant par l'Orient;
puis on passe au folklore des îles grecques , du chaud soleil, de la joie de vivre et cette fois les percussions se font plus discrètes laissant place au vent qui se fait tendre puis plus insistant selon le sentiment traduit jusqu'à une fête plus vibrante
En terminant la première partie on frôle le monde bizantin, le rayonnement de l'empire romain avec une mosaïque musicale nous parlant de la nativité , du chemin de la croyance jusqu'à l'ultime étoile guidant le chemin et chevauchant les vents de la nuit.
La seconde partie nous amène dans une farendole folle où l'on croirait voir danser des farfadets malicieux s'amusant à jouer des tours saupoudrés de poussière magique...ils s'apaisent et nous racontent leurs histoires d'épopées par monts et vallées, de princesse et de dragons avant de retourner à sa danse endiablée pour un brillant clin d'oeil à la St-Patrick qui se fêtait 2 jours plus tôt.
Les oiseaux, le soleil et les cimes
enneigées de la Norvège nous envahissent par une pièce majestueuse nous offrant tout un monde de beauté qu'il suffit d'apprécier pour ses précieux trésors; mais malgré qu'on soit au paradis on peut vouloir s'évader pour se rendre compte que même ailleurs, on finit toujours par se retrouver face à soi-même.
Le coeur de l'Autriche, du Tyrol, nous apporte une polka enivrante avec un mécanisme remonté d'où sort le petit oiseau comme surprise qui nous a amene également à un hommage particulier à Charlie Chaplin et à la musique qu'il a créée pendant ses 65 années de carrière devant et derrière les caméras, qui a donné un medley époustoufflant des meilleurs chansons se retrouvant dans les méga productions cinématographiques empreintes de naiveté, d'émerveillement, de beauté et de douceur reflétant le coeur de Charlot.
Après une ovation monstre, l'OHDC nous a charmé une dernière fois et ils nous ont invités à marquer dans notre agenda le prochain rendez-vous du 11 juin 2011 qui se tiendra encore une fois à la salle Louis-Philippe-Arcand de l'ESLE et aura pour thème un voyage à travers le temps...un plaisir assuré.